Les collections

L’histoire de Saint-Quentin a généré un ensemble patrimonial extrêmement riche et varié. Patrimoine religieux, civil, artistique, industriel, architectural, naturel…, représentant toutes les époques historiques de l’antiquité à nos jours. Cette diversité de sites, de monuments, d’objets, d’œuvres est à découvrir dans cet espace de ressources, à travers 13 thématiques emblématiques du patrimoine de la ville.
Thématiques
Conflits et mémoire
Les conflits ont marqué la mémoire collective par les combats, les pillages, les occupations et les destructions. À Saint-Quentin, l’édification de plusieurs monuments, ossuaires, nécropole constitue un héritage mémoriel à transmettre et nous rappelle avec force les faits passés : les soldats tombés au combat, les occupations successives en 1557 et lors des deux conflits mondiaux. Aujourd’hui, le souvenir et la paix sont entretenus à travers les commémorations locales et nationales, les traités d’amitié et les jumelages.
30 items
Thème est exactement
Conflits et mémoire
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Destruction de la basilique 14-18
Archive -
Fonds de plusieurs documents retracants la vie de Marcel Bugain, Resistant, maire, député
Marcel Bugain est une figure Saint-Quentinoise importante. Les archives de Saint-Quentin vous propose de découvrir le fonds privé qui porte son nom, retracant au travers de multiples documents sa vie de Maire, député, et de Resistant.Archive -
Lettre de Charles V nommant Jean de Bethune capitaine pour lutter contre des compagnies de mercenaires
Document daté du 3 mai 1368, dans lequel le roi Charles V nomme temporairement Jehan de Béthune aux fonctions de capitaine de Saint-Quentin dans le but de protéger le Vermandois contre les aventuriers des grandes compagnies, troupes de mercenaires, qui se rendent en Normandie.Archive -
Levée de l'Ost par Philippe IV en lien avec la Guerre de Flandres
2 Septembre 1297 - Dans ce document en français, Philippe IV lève l’ost pour la guerre de Flandres (1297-1305). Ce document sur parchemin est un appel à tous les gens de Saint Quentin, « tous ceux qui armes porter pourront et qui convenablement appareillier se pourront », pour aller affronter Gui de Dampierre, comte de Flandres, qui s’est allié au Roi d’Angleterre, Edouard Ier. Transcription complète: Philippe, par la grace de Dieu Roi de France, a noz amez le maire, les eschevins et la communité de Saint-Quentinn salut et amour. Comme le Roi d'Angleterre en démonstrant la félonnie et mauvestié que il a concue dès longuement contre nous et nostre réaume soit nouvellement arrivé à Bruges le plus efforciement que il puet en l'aide de Gui de Dampierre, jadis conte de Flandres, pour porter domege a nostre réaume, nous vous mandons et quenque vous poez vers nous méffaire et estroitement commandons que vous, comme ceste besogne touche généraulement tout l'estat et les personnes de nostre réaume et requiere nul delay soient le diemenche es octaves de ceste prouchaine feste de Notre Dame en Septembre à courtrai en Flandres, tant a cheval come a pié, tous ceux qui armes porter pourront et convenablement apareiller se pourront, si souffisamment apareillez selon la condition de chascun soit a cheval, soit a pié, pour la nécessité et déffense dou roiaume, que vous n'en doiez estre pugniz et que nous en doions tenir a paiez. Données à Lille en Flandres le second jour de Septembre, l'an de grace mil deus cenz quatre vinz diz et sept"Archive -
La Pensée aux absents
Le panneau central du triptyque se compose de deux parties superposées : la scène principale et au-dessous la prédelle. La scène principale présente trois femmes assises contre une chapelle funéraire dont on peut voir l’appareillage de la pierre ainsi qu’une couronne de chêne et de laurier en haut au centre. Les trois femmes, d’âge différent, sont vêtues de noir, ce qui fait ressortir leur visage et leurs mains jointes : la vieille mère (la mère de l’artiste, Catherine Devambez, née Veret), à droite l’épouse (l’épouse de l’artiste, Cécile Devambez, née Richard), à gauche la fille (la fille de l’artiste, Valentine Devambez, plus tard épouse Bousquet) .Seule la jeune fille est tête nue, les cheveux ramenés en macarons au niveau des oreilles. Les deux autres personnages sont coiffés de voile de crêpe noir. La prédelle inférieure figure une sorte de niche rectangulaire, à l’intérieur de laquelle des silhouettes de soldats de la guerre de 1914 (les poilus) défilent de gauche à droite au milieu des croix blanches d’un cimetière militaire. Le panneau gauche, intitulé "La lettre" par une gravure, montre, à droite, un soldat assis dans une casemate au milieu d’une accumulation d’objets divers (gamelles, fusils ...) et de corps endormis. Le soldat lit la lettre qu’il tient entre les mains à la lueur d’une petite lampe qui projette sur le mur l’ombre de sa silhouette agrandie. Le panneau droit, intitulé "Les trous d’obus" par une gravure, montre des soldats réfugiés dans des trous d’obus de couleur mauve-violacé : trois soldats en bas à droite et trois autres en haut à gauche.Collection muséale -
1914
En arrière-plan, l’Hôtel de Ville de Saint-Quentin surmonté de son campanile et de la date 1914. Au premier plan se détache une famille en marche, composée à droite d’une mère portant son enfant dans les bras, accompagnée à sa droite du père en uniforme de soldat français, donnant la main droite à sa jeune fille tenant une poupée. Ensemble dessiné sur un support portant la mise au carreau de l’artiste.Collection muséale